Plusieurs articles dans Le Monde depuis quelques mois reviennent sur les dérives des pratiques de personnes qui se réclament de la naturopathie. Or il n’y a pas une, mais des naturopathies et pour tout dire, par manque de réglementation, n’importe qui peut se déclarer naturopathe.

Les naturopathes professionnels, soucieux de clarifier la nature de leur métier d’accompagnement complémentaire à la médecine conventionnelle, se sont organisés avec différents organismes : l’Omnes (Organisation de la Médecine Naturelle et de l’Éducation Sanitaire), la Fena (Fédération Française de Naturopathie), le SPN (Syndicat des Professionnels de Naturopathie)…

Pour autant, une reconnaissance officielle et une réglementation (formation initiale et continue, conditions d’exercice, assurance professionnelle, éthique…) permettraient d’éviter les dérives et de conforter cette pratique préventive.

Ci-dessous une synthèse de l’article paru dans Le Monde en janvier 2023.

Une réglementation plus stricte de la profession

Le SPN, qui rassemble 3 300 adhérents sur 6 500 naturopathes répertoriés en France, demande à l’État la mise en place d’un encadrement du métier avec entre autres la création de « titres certifiés ».

L’objectif est d’opérer un tri entre vrais praticiens et charlatans.

« Il y a du ménage à faire, c’est évident. Nous avons déjà alerté sur des organismes de formation qui ne sont pas assez exemplaires sur l’éthique de notre métier » selon la présidente du SPN.